Les formes de la piété

Une quinzaine d’évêques et 150 prêtres dans nos murs hier soir, sans compter évidemment tous les laïcs et les soeurs : le prétexte en était d’une part la rencontre de la conférence épiscopale régionale, et l’année saint Paul pour laquelle on avait choisi de célébrer dans l’église… Saint-Etienne, la nôtre donc (mais il s’y trouve un autel dédié à saint Paul).

Grand concours de peuple et d’ecclésiastiques donc. C’est souvent le cas ici dans les célébrations un peu marquantes, par exemple Notre-Dame de Palestine ; principe des minorités : si l’on se réunit, c’est pour se rencontrer, mais aussi pour se faire voir. Et l’on essaie d’être aussi nombreux que possible. Cela sera sans doute aussi le cas à Noël, lors de la messe retransmise depuis sainte Anne pour l’émission « Le Jour du Seigneur ».
D’une certaine manière, la piété collective reprend le pas sur la piété individuelle. Comme cela se fait aussi à travers les JMJ ou les grands pèlerinages. Parfois, on s’en plaint : les églises sont vides le dimanche ! Peut-être, mais c’était déjà le cas au XIXe, quand les hommes étaient bien présents à la fête Dieu, mais préféraient le bistrot voisin de l’église le dimanche.

Dans la Bible, après tout, le peuple a toujours pris largement le pas sur l’individu.

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