Échos du pèlerinage du Rosaire, et d’une (re)naissance

Quand à Lourdes on dit « le Rosaire » tout court, il faut comprendre le plus souvent le « pèlerinage du Rosaire », animé par la famille dominicaine chaque année depuis maintenant 110 ans. Devenu au fil du temps le plus important des pèlerinages de la cité mariale, avec près de 20.000 participants dont 1500 malades, il est à peine fini que l’on commence, dans les diverses « Hospitalités » existantes dans les couvents dominicains, à préparer le suivant.

Mais  l’importance ne se mesure pas vraiment à partir du nombre… Il faut évoquer en premier lieu la prière, spécialement à la Grotte, mais aussi au long de l’un des deux chemins de croix ou lors des grandes célébrations sur l’esplanade : intense, profonde, douloureuse aussi souvent. La vidéo ci-dessous, présentée par Jeanne Pelat, atteinte de myopathie, ancienne marraine du téléthon et prochainement, comme elle vous l’annonce, sœur de la Visitation, témoigne de tout cela.

Il faut mentionner en deuxième lieu le réconfort des malades, leur joie et celle de ceux qui les entourent pendant 4 jours. Les guérisons sont là, officielles : on vient de reconnaître en février la 70e, celle de sœur Bernadette Moriau ; mais il y a aussi toutes les officieuses, et surtout les cœurs guéris et renouvelés.

Le Rosaire, c’est aussi en troisième lieu l’accueil du pèlerin « lambda » (aux yeux du monde, pas de Dieu) venu déposer son lourd fardeau dans le cadre de la confession ou celui de « Porte ouverte », ou encore les multiples conférences sur des thèmes éternels ou d’actualité : le pardon, les sacrements, les religions, la perte d’un enfant, les difficultés de l’âge etc. Je suis pour ma part allé écouter mon amie Marie-Axelle Clermont, maman du petit Gaspard tant de fois évoqué sur ce blog (ici, ou encore ) : à trois reprises, elle a rempli la très grande salle Jean XXIII, avec un témoignage d’une très grande force qui a laissé les auditeurs pantois, pensifs, admiratifs.

C’est Lourdes, c’est… le Rosaire !

Ioulia a vif

P. S. Quand on a fini un Rosaire, on pense déjà au suivant. Mais moi, je pense à l’immense joie qu’ont connue, alors que j’étais à Lourdes, mes amis Ioulia Condroyer et son mari Frédéric avec la naissance le 4 octobre du côté de Lyon de leur deuxième fils, Joseph. Je vous ai dans le passé parlé d’elle, de son enracinement dans le judaïsme, de son blog, de sa page Facebook, tous deux écrits dans un style extraordinaire, mais aussi dans la douleur : Ioulia a perdu son premier fils, Simon, quelques jours avant sa naissance. Elle est une mamange…

Le 19 octobre prochain, aux Éditions du Cerf, paraîtra son livre, « A vif. Journal d’une maman pas comme les autres ». Une autre forme de naissance. Une superbe pépite que, par grâce du Cerf, j’ai déjà la chance de posséder : Ioulia y retrace le chemin de résilience que l’écriture lui a permis de réaliser. Achetez-le dès sa sortie sans hésiter, faîtes-le connaître, émotion et admiration garanties !

P. S. 2 : Et voici la vidéo promise :


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