Qui n’a jamais entendu dire, ou dit lui-même : « qu’ai-je fait au bon Dieu pour que… », et suit presque toujours l’énoncé d’un événement douloureux. Car, tout le monde le sait, les mauvais coups viennent de Dieu ! Mais qu’en est-il des bons ?
Inutile de souligner que la période que nous vivons est propice à ce genre de réflexion primaire. A la vérité, et le vendredi-saint vient de nous le rappeler, en son fils Jésus, Dieu est TOUJOURS du côté de ceux qui souffrent, dont il vient porter le fardeau. Allons plus loin, avec qui il vient pleurer : l’évangile du retour à la vie de Lazare nous l’a bien fait savoir.
Alors, il nous faudrait vraiment renverser la proposition initiale et dire : « qu’avons-nous fait pour que… ». D’ailleurs, la pandémie conduit à cette prise de conscience salutaire.
En rendant à Dieu ce qui est à Dieu, les bons coups, et à l’homme ce qui est à l’homme, les mauvais, nous pourrons en toute vérité redire la parole de Paul au chapitre 8 de la lettre aux Romains :
En vérité, « Dieu fait tout concourir au bien de ceux qui l’aiment ».