Si fuir Montpellier pour échapper à la chaleur habituelle de l’été est devenu chez moi une quasi-nécessité, le choix de Trégastel pour passer une quinzaine de jours résulte d’une opportunité : proposition d’un logement contre services rendus à la paroisse locale. J’ai donc choisi cette année de faire faux bond à mes chères sœurs bénédictines de Valognes pour « tester » Trégastel.
Sur le plan climatique, c’est un peu du pareil au même : alors que je suis à mi-parcours, je n’ai pas connu beaucoup plus de 20°, avec un temps très changeant et souvent pluvieux. Valognes, c’était un peu mieux, mais on me dit que cette année à Trégastel est particulière. Et puis, chacun le sait, et je l’expérimente, en Bretagne, il fait beau plusieurs fois par jour !
Sur le plan du site, Trégastel n’est pas la « petite Versailles », qualificatif que l’on attribue à Valognes. Mais la fameuse « côte de granit rose » a des atouts pour se défendre. A vrai dire, je n’ai pas vu ce granit rose à proximité pédestre immédiate (je n’ai pas de voiture et ne conduis plus depuis des années, du fait d’une DMLA), sinon dans le cimetière où se trouve enterré mon ami Thierry et où… les tombes de granit rose sont superbes. Il paraît qu’il faut aller vers Ploumanac’h.
Mais si la plage de la baie Ste Anne n’a rien d’extraordinaire et laisse filer l’eau très loin à marée basse, les criques et bords de mer alentour (photo), reliés par des chemins douaniers très accessibles et bien entretenus, sont de toute beauté (voir la photo de l’arbre croisé sur un de ces chemins). On y trouve des empilements fascinants d’énormes blocs rocheux aux formes variées (photo). J’ai fait le tour de la presqu’île de Renote, ai poussé jusqu’à la Grève blanche, et l’on m’invite maintenant à aller un peu plus loin encore, jusqu’à la Grève des Curés : si le temps le permet, et c’est souvent le cas le matin, alors que la foule des estivants ne se presse pas encore, je vais répondre à l’invitation.
Sur le plan spirituel, outre la messe quotidienne dans l’église sainte Anne très voisine, j’ai donc proposé deux conférences : l’une sur « La gratuité n’a pas de prix« , l’autre sur « Le management selon Jésus« . Dans les deux cas, il s’agissait de faire écho à deux livres que j’ai écrits, plutôt co-écrit pour le deuxième : assistance réactive d’une quarantaine de personnes à chaque fois.
Je clos ce billet en faisant écho au Pardon de Trélévern (photo), célébré hier à l’occasion de la Sainte Anne : patronne de la Bretagne, elle y est largement fêtée. Tout y était, du moins selon le rituel actuel : la messe présidée par le vicaire épiscopal de Saint-Brieuc, les sonneurs, les enfants et adultes revêtus de costumes traditionnels, et bien sûr la procession, de l’église à l’EHPAD voisin et retour, avec bannières, statues et bateaux portés par toutes sortes de volontaires. Célébration commencée à 20h et terminée à un peu plus de 22 h.
La benjamine, couvée par sa sœur et sa mère, assise pas loin de moi, avait trois ans : si elle a un peu dormi pendant la messe, elle a vaillamment processionné, en tenue locale. J’ai un peu fondu en la voyant si mignonne et si brave !
Bonjour Frère Hervé
Merci pour les nouvelles et échanges
Ai été dans ma chère Bretagne à Audierne à cette période et ait goûté à cette météo « variable avec éclaircies » ou dans un regard plus accueillant et vivant « il fait beau plusieurs fois par jour »
Les émerveillements restent multiples et variés Grâce à Dieu
Bonne Vie à Quiberon pour d’autres émerveillements
Ai lu et écouté, ce jour votre méditation sur l’évangile du jour dans » Prier dans la Ville »
Merci
Jean-Noël