Le pèlerinage du Rosaire toujours au top

Si le retour du pèlerinage du Rosaire fut pour moi l’occasion de grande peine et interrogations suite à la nouvelle flambée de violence au Moyen-Orient, je m’en voudrais de passer sous silence le grand moment du pèlerinage du Rosaire 2023. Tout en précisant que je l’ai personnellement vécu un peu en marge pour des raisons récurrentes de santé.

Ce qui frappait d’emblée fut la très large participation. Les organisateurs ont parlé de 18.000 pèlerins, tout en reconnaissant que la majorité d’entre eux avait rejoint Lourdes indépendamment des directions régionales de l’Hospitalité. Qu’importe, l’ensemble était impressionnant, et cela se voyait sur l’esplanade et dans les rues avoisinantes où il fallait apparemment « jouer des coudes » : en fait, pas vraiment, parce que l’ambiance est très paisible et la gentillesse omniprésente.

Si je fus assidu aux célébrations et conférences l’an dernier, ce ne fut pas le cas cette année. J’ai simplement participé à la célébration finale, le samedi 7, fête de Notre-Dame du Rosaire. Comme toujours, organisation impeccable, nourrissante prédication du frère Adrien Candiard, mais en outre cette année, passation de « pouvoir » entre le directeur sortant du pèlerinage, le frère Hugues-François Rovarino, et son successeur, le frère Hervé Jégou. Moment très détendu en fin de célébration, avec des cadeaux, des bons mots, le tout sous le plus beau des soleils. Lequel fut de la partie tout au long du pèlerinage, générant une chaleur parfois accablante.

Ma contribution à « l’animation du pèlerinage » s’est donc faite ailleurs, d’abord dans le cadre d’un confessionnal : j’avais choisi d’être présent une heure le matin et une heure l’après-midi. Non sans appréhension, ayant eu une expérience passée difficile dans de vrais « cages à lapin ». Mais les confessionnaux ont été refaits, sans doute à la suite du Covid, et ils laissent place et distance, tant pour le pénitent que pour le confesseur. Et là encore, quelle affluence : une douzaine ou plus de confessionnaux peut-être, de longues queues chaque jour, avec la possibilité de se confesser en plusieurs langues. Je n’en dirai pas plus, discrétion oblige, mais je dois « confesser » que si ce fut un apostolat fatigant, il fut aussi très émouvant et riche.

Ensuite, comme signataire de mon dernier livre, « Abécédaire de la vie en Christ« . Trois heures à la table mise à la disposition des auteurs par Isabelle Waksman, gérante de la librairie de la Grotte. A vrai dire, faute d’avoir été conférencier et d’avoir pu « présenter » mon livre, je n’ai eu que peu de signatures à faire. Mais la rencontre avec d’autres auteurs fut des plus intéressante, et je pense en particulier à Céline Guillaume, laïque dominicaine, présidente du réseau « La Procure » : elle vient de publier au Cerf un livre provoquant et passionnant sur la situation faite aux femmes, sous le titre « Chercher la femme« .

Voilà un résumé très sommaire. Rendez-vous l’an prochain 2024, du 2 au 5 octobre ? L’avenir le dira.

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