Mais comment faîtes-vous ? Telle est la question qui m’est posée souvent, de vive voix, ou manifestement pensée, en rapport avec mes publications (elles sont listées ici) : un nouveau-né tous les six mois, vous avouerez que ce sont là des temps de gestation bien courts ! Ma réponse tient en deux points.
Le premier consiste à distinguer deux types de publications :
- Les plus modestes, édités à compte d’auteur chez Books on Demand au format livre ou numérique (epub), à un prix très abordable (autour d’une dizaine d’euros ou moins), et qui sont des « polycopiés » améliorés grâce aux possibilités de l’édition contemporaine. Il arrive qu’ils soient plus développés, et l’édition chez BoD permet de ne pas attendre une édition au Cerf, plus espacée dans le temps.
- Les plus volumineux, publiés par les Editions du Cerf, qui sont des livres de facture classique, à un prix qui peut atteindre vingt euros.
Cette double possibilité m’offre, c’est le deuxième point, un rythme de publication d’un nouveau-né tous les six mois. Pour autant bien sûr que j’en ai le temps et la matière. Le temps, je l’ai : l’âge et la santé me laissant souvent en rade dans ma cellule du couvent de Montpellier, écrire m’est plus qu’un passe-temps. Reste la matière : ma facilité pour écrire ne suffit pas, il faut encore avoir des sujets. L’actualité me les donne souvent, mais ce sont surtout les années de formation et d’enseignement qui me l’offrent.
Le résultat se trouve dans la liste que je vous propose ICI. Mais j’en viens donc à mes deux dernières publications :
- Chez Books on Demand, une réflexion sur le temps intitulée « Mille ans sont comme un jour« . Le lien montre que la publication imprimée est déjà disponible (cf. photo) pour 9,49 euros + 3,49 euros de frais de port chez l’éditeur ; une version numérique devrait voir le jour très prochainement, à un prix défiant toute concurrence, et bien sûr sans frais de port. Vous pouvez aussi commander en ligne à la FNAC où le livre est déjà référencé, ou chez votre libraire habituel.
- Au Cerf, je suis en attente d’un livre qu’on m’a annoncé « pour le printemps » et qui s’intitulera « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ?« . Il s’agit d’une réflexion sur le glissement anthropologique dont nous sommes les témoins et les victimes, d’une anthropologie biblico-humaniste à une anthropologie technologique où Dieu est absent. Ou plutôt de nouveaux dieux sont nés, tels les créateurs et grands manitous des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft).