Bien que ne connaissant rien à la photo au plan technique, je suis sensible à la lumière et la sensibilité qui émanent des photos en noir et blanc. Cela remonte loin, sans doute à deux de mes trois années passées sur le campus d’HEC où des « camarades » m’avaient invité à les aider pour monter une exposition photo. J’en ai oublié le nom, mais pas certains des acteurs : le financement de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris aidant, nous avons pu faire venir de nombreuses « grosses pointures », tels Henri Cartier-Bresson et son épouse Martine Franck, ou Claude-Raymond Dityvon dont je viens d’apprendre qu’il habitait à Carnon, à côté de Montpellier.
Plus tard, à Toulouse, j’ai fait la connaissance d’un ami de la communauté dominicaine, Jean Dieuzaide, dit Yan, que j’ai invité à faire une conférence à des étudiants sur le thème de la lumière. Je ne voudrais pas oublier de faire un clin d’œil à l’un de mes neveux, Adrien Boyer, très talentueux, qui tente de tirer son épingle du jeu dans le street-art. Il y a beaucoup de monde qui pratique la photo, qui d’ailleurs n’en fait pas, ne serait-ce qu’avec un smartphone ? Mais de là à avoir du talent et en vivre…
A l’occasion d’une exposition à Montpellier, j’ai découvert le travail de Séverine Galus, habitant Foix. C’était un échantillon de photos en noir et blanc, consacrées à présenter se fille Sidonie, porteuse de trisomie 21 : photo + trisomie, voilà un duo qui ne pouvait que me séduire. Je n’ai pas été déçu, je dois même avouer que l’exposition m’a enthousiasmé, et que j’en ai acheté le catalogue. Séverine Galus se présente comme « photoreporter d’émotions » : et des émotions elle en distille à la pelle. Je ne peux faire mieux que vous renvoyer à son site, dont j’ai extrait une photo que je trouve remarquable. Je vous recommande donc la rubrique Trisomique, et alors ?